Entre végétalisation et béton, Shenzhen anticipe sa croissance (photo City Weekend)
La Chine que les occidentaux regardaient de haut au siècle de dernier, considérant qu'il s'agissait d'un pays sous développé et sur peuplé, tout juste bon à effectuer des taches répétitives à bas coût, pour des entreprises toujours plus avides de profits, est en train de refaire son retard. Et plus rapidement qu'on pouvait l'envisager.
C'est notamment le cas dans le domaine technologique où après avoir accueilli les grandes entreprises de la planète, la République de Chine passe à la vitesse supérieure en développant ses propres concepts, qu'elle pourrait bien imposer par la suite au reste de la planète. D'autant plus facile que tout était à faire, notamment dans des villes totalement inconnues qui vivaient encore à l'époque féodale il y a moins d'un demi siècle. Désormais tout cela est bel et bien fini et des cités sortent de terre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Les exemples ne manquent pas, comme cette gare ferroviaire construite en moins de 9h par 1500 ouvriers dans la ville de Longyan, dans le sud-est du pays.
Sur le plan des aménagements de leurs villes, les urbanistes et ingénieurs chinois, intègrent dès le début, l'internet des objets, la mobilité et tous les services industriels interconnectés. C'est le cas de la ville sous-provinciale de Shenzhen, une métropole de plus de 10 millions d'habitants située dans la province du Guangdong, sur la côte sud-est du pays. Avec ses 140 millions d'habitants cette région la plus peuplée de la République de Chine, est aussi considérée comme la plus riche.
C'est notamment le cas dans le domaine technologique où après avoir accueilli les grandes entreprises de la planète, la République de Chine passe à la vitesse supérieure en développant ses propres concepts, qu'elle pourrait bien imposer par la suite au reste de la planète. D'autant plus facile que tout était à faire, notamment dans des villes totalement inconnues qui vivaient encore à l'époque féodale il y a moins d'un demi siècle. Désormais tout cela est bel et bien fini et des cités sortent de terre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Les exemples ne manquent pas, comme cette gare ferroviaire construite en moins de 9h par 1500 ouvriers dans la ville de Longyan, dans le sud-est du pays.
Sur le plan des aménagements de leurs villes, les urbanistes et ingénieurs chinois, intègrent dès le début, l'internet des objets, la mobilité et tous les services industriels interconnectés. C'est le cas de la ville sous-provinciale de Shenzhen, une métropole de plus de 10 millions d'habitants située dans la province du Guangdong, sur la côte sud-est du pays. Avec ses 140 millions d'habitants cette région la plus peuplée de la République de Chine, est aussi considérée comme la plus riche.
La planification d’une ville ne commence après sa construction, mais avant
Ancien village de pêcheurs dans les années 70, Shenzhen est devenue en mois de 50 ans une ville moderne très verticale avec ses gratte-ciels, - il faut bien loger entreprises et sociétés -, ses autoroutes aériennes, ses usines interconnectées tout en proposant des espaces végétalisés à tous les niveaux. Elle même en train de devenir un exemple en matière deSmart City. Considéré comme « l'usine du monde » en matière de technologies de télécommunications et de l’industrie du numérique, Shenzhen est très prisée depuis des années par les entreprises de la Tech, Huawei Technologies, ZTE, Tencent, Foxconn, … y aillant leur siège.
Et comme ils sont partis de presque rien, institutions et grandes entreprises ont entrepris une révolution urbaine et économique, a travers le prisme de la technologie, faisant passer la ville qui était basée sur la transformation des ressources maritimes, à une économie basée sur la connaissance et la mise en œuvre de techniques avant-gardistes, pointues et puissantes.
Ce qui frappe en arrivant au coeur de la ville c'est surtout que les autorités tentent avec un certain succès de préserver la diversité, malgré la forte densité urbaine, en rendant la ville durable, attractive sur le plan économique et touristique voire même créative et ingénieuse. Une vraie smart city ...
Contrairement à d'autres villes chinoises qui se sont laissées emporter par un urbanisme débridé, mais non maîtrisé, les autorités de Shenzhen veulent replacer le citoyen au cœur du processus pas forcement pour qu'il prenne des initiatives, mais que ce qu'elles proposent correspondent aux usages. Alors Plutôt que de subir cette vague urbaine, les autorités veulent la planifier, avec des territoires mieux organisés, plus accueillants, lesquels pourraient à leur tour des catalyseurs économique.
Si la gestion intelligente de la santé, des transports, de l'éducation, s'effectue via des plateformes étatiques ou privées, la majeure partie des habitants possède un smartphone relié à des millions de points d'accès WiFi disséminés dans toute la ville. Et de nombreuses applications sont proposées aux habitants, de la gestion des stationnement, en passant par le covoiturage intra-muros, la gestion des transports, le traitement des déchets les énergies renouvelable et l’administration dématérialisée. Même la monétique a pris un virage, les cartes de crédit et l'argent liquide ont disparu : les achats, les réservations pour les déplacement ou les loisirs étant réalisés par la plateforme WeChat, très populaire en République Populaire de Chine.
En matière d'intelligence urbaine, la Chine a rattrapé son retard et pourrait même avoir une longueur d'avance sur des occidentaux en matière d'intelligence de la ville et des territoires ...
Et comme ils sont partis de presque rien, institutions et grandes entreprises ont entrepris une révolution urbaine et économique, a travers le prisme de la technologie, faisant passer la ville qui était basée sur la transformation des ressources maritimes, à une économie basée sur la connaissance et la mise en œuvre de techniques avant-gardistes, pointues et puissantes.
Ce qui frappe en arrivant au coeur de la ville c'est surtout que les autorités tentent avec un certain succès de préserver la diversité, malgré la forte densité urbaine, en rendant la ville durable, attractive sur le plan économique et touristique voire même créative et ingénieuse. Une vraie smart city ...
Contrairement à d'autres villes chinoises qui se sont laissées emporter par un urbanisme débridé, mais non maîtrisé, les autorités de Shenzhen veulent replacer le citoyen au cœur du processus pas forcement pour qu'il prenne des initiatives, mais que ce qu'elles proposent correspondent aux usages. Alors Plutôt que de subir cette vague urbaine, les autorités veulent la planifier, avec des territoires mieux organisés, plus accueillants, lesquels pourraient à leur tour des catalyseurs économique.
Si la gestion intelligente de la santé, des transports, de l'éducation, s'effectue via des plateformes étatiques ou privées, la majeure partie des habitants possède un smartphone relié à des millions de points d'accès WiFi disséminés dans toute la ville. Et de nombreuses applications sont proposées aux habitants, de la gestion des stationnement, en passant par le covoiturage intra-muros, la gestion des transports, le traitement des déchets les énergies renouvelable et l’administration dématérialisée. Même la monétique a pris un virage, les cartes de crédit et l'argent liquide ont disparu : les achats, les réservations pour les déplacement ou les loisirs étant réalisés par la plateforme WeChat, très populaire en République Populaire de Chine.
En matière d'intelligence urbaine, la Chine a rattrapé son retard et pourrait même avoir une longueur d'avance sur des occidentaux en matière d'intelligence de la ville et des territoires ...